Natalia Marillena Northman

« NORMAL HUMANS Ѡ We follow our faith

Natalia Marillena Northman

feat. Marion Cotillard

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n o m & p r é n o m s ↔ Natalia Marillena Northman.

â g e ↔ 28 ans, née le 28 juin 1998. Cecina, Toscane, Italie.

n a t i o n a l i t é ↔ Natalia est d'origine italienne, mais elle a acquis la nationalité américaine il y a 23 ans de cela.

o c c u p a t i o n ↔ Avocate. Elle travaille plus comme avocate assistante d'un avocat assez renommé dans le monde de la justice de New York. Elle apprend de lui, débute dans le métier en le suivant, il est son mentor..

g r o u p e d ' a p p a r t e n a n c e ↔ Normal Humans.

p o u v o i r ↔ Aucun pouvoir.

« Your tale, sir, would cure deafness. »

20 lignes minimum

I. Ô Cecina, Ô Italia.

Cecina, petite ville de Toscane, en bord de mer, face à la Corse. Des italiens chaleureux, qui rient à grands éclats et qui se déplacent à bicyclette. Tout le monde se connaît, sans le vieux Cecina. La boulangère colporte les nouvelles chaque matin, et le soir c'est au café du coin que l'on se retrouve. La plage, pas de sable, de la pierres. Une mer capricieuse, une Méditerranée aimée mais qui reste dans un rapport de domination. C'est dans la maison de Maria Elena et de Valentino que la petite Natalia est née. Dans ce recoin de l'Italie Méditerranéenne, quand un enfant naît tous les habitants l'adoptent. Natalia, n'a jamais manqué d'amour durant ces années passées dans son pays natal. Il lui reste tellement de souvenir, de cet endroit. Elle l'aime et l'aimera toujours, il restera son pays, même si n'y est resté que peu d'années.
Elle se rappelle encore de ces journées à Cecina. Sa chambre au parquet qui craque sous vos pieds, son lit aux draps de lin, l'odeur de la lavande de la jardinière du rebord de sa fenêtre. D'ailleurs, sa chambre donnait directement sur la boulangerie. Lorsque son père partait à son usine, dont il était le patron, sa mère l'emmenait à la petite boutique. L'odeur de pain au chocolat ou de croissant l'amenait à rêver qu'elle dévorait tout ce qu'il y avait derrière les vitrines. Mais ce n'était que du pain que sa mère prenait. Un pain, qu'elle grillait et qu'elle garnissait ensuite de jambon de pays, accompagné de tomates coupées à la mozzarella et au basilic, avec un filet de vinaigre. Ces odeurs et ces saveurs, c'est son enfance.Les balades sur la plage, alors que le vent soufflait dans ses cheveux, elle les avait adorées. Ces commérages au coin de la rue, elle les avait aimés. Mais, toutes les bonnes choses ont une fin, et toutes les belles histoires sûrement aussi.
Lorsqu'elle avait 6 ans, elle entendit des cris en bas des escaliers. Elle sortit de son lit. Le soleil se couchait paisiblement sur la mer, mais dans la maison des des Bartolozzi, ce n'était pas le calme qui régnait, mais plutôt la fureur. Elle stoppa sa route en haut des escaliers de bois. La main sur la rembarde, elle écouta, sans vraiment comprendre.

"Qui est-il ?" demanda son père avec rage.
"Peu importe, je suis désolée Valentino ..."

Elle ne voulu pas en entendre plus cette nuit. Elle remonta aussi vite qu'elle pu et se recoucha dans son lit. Elle plaqua ses mains contre ses oreilles pour ne plus entendre ses parents se disputer. Elle comprit vite, que cette dispute avait pour but un départ. Son départ, ainsi que celui de sa mère. La petite fille aux cheveux bruns se retrouva deux jours plus tard dans les bras de son père, pleurant, en lui murmurant d'être sage dans l'oreille. Elle ne comprenait pas pourquoi son père était si triste. Elle ne comprit également pas pourquoi l'homme à l'accent bizarre qui venait acheter ce qui fabriquait son père tenait la main de sa mère à l'aéroport. Elle ne comprit encore moins pourquoi elle atterrit dans une ville où les gens parlaient comme s'ils mâchaient de la gomme, où les maisons touchaient le ciel et où tout le monde portait du noir. Mais, il eut une chose qu'elle comprit, elle ne reverrait probablement plus la mer ...

II. I ♥ New York.

Elle eut une toute nouvelle chambre. L'homme qui tenait la main de sa mère lui répétait souvent "Tu aimes ton lit ? Ce sont des draps de soie". Elle ne répondait que par un sourire, ne sachant pas ce que c'était. Elle avait un nouveau professeur, qui lui apprenait à parler avec un chewing gum dans la bouche. Teddy, le nouvel amoureux de sa mère, lui disant toujours qu'elle progressait. Sa mère elle, semblait comme ... différente. Elle souriait plus, elle dormait avec Teddy et la journée, elle n'était plus là. Où était-elle ? Avec Teddy, là où il travaillait.
Ce n'est que quelques années plus tard que la petite Natalia comprit qu'elle avait rejoint son beau-père dans sa société, en tant que comptable. Il était grossiste en pièces mécaniques de qualité et allait les chercher dans le monde entier. La petite tête brune revit son père, ainsi que sa Toscane natale, tous les étés. Cela paraissait si peux, un mois par an, mais si l'on vivait ce mois comme elle le vivait, ça valait vraiment le coup ! Elle obtint des papiers, et on lui dit avec un large sourire : "Tu es désormais citoyenne des Etats-Unis, un pays libre !". Elle avait plutôt tendance à répondre qu'à Cecina, on avait pas besoin de payer pour boire un verre d'eau au café. Mais, elle commença à aimer ce pays, cette ville, New York. Centra Park était devenu l'un de ses endroits favoris, elle priait toujours sa mère de l'y emmener le week end, pour promener son chien Tio et donner le vieux pain dur aux canards.
Elle apprit rapidement la langue, bien évidemment, et s'intégra complètement au système scolaire. Elle était rigoureuse et assidue dans son apprentissage. Son beau-père a toujours dit qu'elle allait faire une carrière dans le droit, car elle demandait toujours à aller visiter le palais de justice et à assister à un procès. Ce n'était pas anodin, et pour preuve elle se lança dans des études de droit. Elle intégra la New York University School of Law, à Greenwich Village.Elle était intéressée et même brillante dans son domaine. Elle travaillait dur pour obtenir le diplôme qu'elle désirait. Ce qu'elle voulait faire ? Avocate, assister à des procès comme elle disait lorsqu'elle était petite. Son père était fière d'elle, chaque fois qu'elle l'appelait il le lui disait. IL n'avait que très peu reparler à sa mère, mais Natalia garda autant de contacts qu'elle le pouvait, jamais elle ne l'aurait laissé tomber. Elle n'appela d'ailleurs jamais Teddy "papa", ce qu'il comprenait parfaitement. IL n'avait jamais essayé de prendre la place de son père de toute façon, bien qu'il ait pris soin d'elle.
Lorsqu'elle entama sa deuxième année, elle rencontra un homme. Un étudient, en cinquième année de médecine, dans le projet de devenir neurologue. Ils commencèrent à sortir ensemble. Ils se voyaient autant qu'ils le pouvaient, l'avantage c'était qu'ils n'étaient pas très loin au niveau de leurs universités respectives mais le désavantage c'est qu'ils avaient tous les deux énormément de travail à faire. Cela ne l'empêchait pas de sortir un minimum, et d'assister à un certain nombre de soirées étudiantes. Au bout de quelques mois, il commença à lui reprocher d'être trop dans ses cours, et de ne pas prendre assez de temps pour lui. Quelques semaines plus tard, ils se séparèrent, sans avoir passé le cap des un an. Elle ne garda pas contact avec lui, vu qu'ils s'étaient plutôt quitté dans un froid. Mais ce fut son unique relation sérieuse et assez longue, jusqu'à ce qu'elle le rencontre ...

III. Il a les yeux révolver.

Elle se rappellera toujours de ce moment. Comment l'oublier ? Elle était en cinquième année. Elle avait vendu son ancien pc portable à un élève de deuxième année, pour s'en racheter un plus fonctionnel. Elle lui avait fait un petit prix, 300$, d'une parce qu'il n'y avait plus de garantie, et de deux parce qu'il avait déjà un an et demie. L'étudiant lui avait payé le montant en chèque. Entre deux cours, elle avait eut le temps de faire un petit saut à la banque. Mais, comme d'habitude, il y avait la queue. Elle se mis donc tout à l'arrière. Elle regardait les prospectus, qu'il y avait un peu partout. Elle avait remarqué l'homme qui se trouvait devant elle, au moment même où il lui avait sourit. Son regard l'avait marqué, tellement ... profond. Il était grand, blond et apparemment sportif. Elle le trouvait attirant, bien qu'elle n'apportait pas tellement d'importance au physique, elle ne se privait tout de même pas de cette vue.
Quelques secondes plus tard, une fois la sorti de son observation de différents papiers.

"TOUT LE MONDE A TERRE ! J'AI DIT QUOI ? TOUT LE MONDE A TERRE, LES MAINS SUR LA TÊTE !"

Natalia se retourna brutalement pour observer des hommes cagoulés, qui avaient décidé de braquer la banque. Elle s'exécuta rapidement et s'allongea au sol. Elle posa ses mains sur sa tête et retint sa respiration, comme si le fait que l'un des braqueurs l'entende respirer allait la condamner. Elle était terrifiée, incapable de bouger. Elle repensa à sa mère, sûrement en pause café avec Teddy en train de réfléchir aux changements qu'ils voulaient effectuer dans leur salon. Elle repensa à son père, assis sur la terrasse de ce café, le soleil reflétant sur les pavés de la rue, la mer face à lui. Elle repensa à son appartement, qu'elle n'avait pas rangé. Qu'allait-il se passer si elle se faisait tuer ? Elle ne voulait pas que sa mère voit l'endroit où elle vivait dans cet état, elle dirait certainement "Comment veux-tu retrouver quelque chose là-dedans". Une main chaude la sortit de ses pensées chaotiques. Elle regarda d'où cela provenait, et reconnu l'homme qui lui avait souri. Elle ne le lâcha pas du regard, serrant sa main aussi fort qu'elle le pouvait. Mais cela ne dura pas longtemps. Elle se fit attraper par les criminels. Elle aurait voulu crier mais l'arme pointé sur sa tempe la dissuada. Elle déglutit difficilement. Elle était persuadée qu'elle allait mourir, comment pouvait-elle s'en sortir ?

"Lâche-la connard."

Elle se retrouva éjectée. Elle se retînt à un bureau et se retourna rapidement pour voir que l'homme qui lui avait tenu la main avait attrapa le braqueur. Un coup de feu fut tiré, blessant son sauveur. Et en quelques secondes, les braqueurs furent tués, par des balles qui venaient de l'extérieur. Elle apprit plus tard que des snipers avaient été missionnés pour les assassiner. La banque, avec son sol jonché de quelques corps, laissa place à un long silence. Tout s'était passé si vite. Mais elle ne le lâcha pas du regard ...

IV. Le Grand Secret.

Elle revit cet homme, et plusieurs fois. Elle se sentait tellement redevable, il l'avait sauvé, il avait empêché l'homme de lui percer la tempe. Mais au fond, si elle avait cherché à le revoir, c'était parce qu'elle en avait envie. Elle n'attendait qu'une chose, c'était de le revoir, leur prohcain rendez-vous. L'amitié s'était installée entre eux, et elle apprenait à le connaître autant qu'il apprenait à la connaître. Elle lui raconta son enfance en Italie, son départ pour New York, ses études ... Il savait tout d'elle. Elle le voyait aussi souvent qu'elle le pouvait. Elle n'en avait pas beaucoup, à cause de ses études, et lui avait un travail très prenant. Mais ce temps suffit à faire naître des sentiments.
Une nuit, Natalia se réveilla en toussant. Elle ouvrit les yeux et vit une épaisse fumée, et derrière, des flammes. Elle se leva en vitesse et attrapa son sac, sûrement un réflexe de femme, avant de sortir de son appartement. Devant l'affreux spectacle qui se présenta à elle, en bas de son immeuble, le pompier lui demanda :

"Qui devons-nous appeler pour venir vous chercher ?"
"Je vais prendre un taxi," répondit-elle.

Elle se rendit chez lui. Il l'accueilli et accepta qu'elle prenne une douche. Quelques minutes plus tard, il la rejoignait, l'embrassait, et lui disait qu'il l'aimait. Elle en fut tellement surprise qu'il lui fallut quelques minutes pour s'en remettre. Mais pas plus que cela pour savoir que tout était clair dans sa tête, et qu'elle partageait les mêmes sentiments.
Ce fût très certainement les plus belles années de sa vie. IL était parfait, elle ne lui trouvait quasiment pas de défaut, et ses qualités les lui faisait largement oublier. Elle en était folle amoureuse. Ils s'installèrent rapidement ensembles. Deux ans plus tard, elle obtint son Ph.D de droit et fût directement employée par l'avocat chez qui elle avait fait ses stages d'études. Un bon avocat, plutôt renommé à New York. Elle apprenait beaucoup de lui, et il la laissait d'ailleurs s'exercer, en lui laissant trouver des argumentaires. Elle était comblée et épanouie.
Sa mère et son beau père appréciait Matthew. Natalia le présenta également à son père qui vint à New York pour l'occasion. Il l'apprécia particulièrement. Elle buvait ses paroles, sur sa Cecina natale, qui lui manquait énormément. Les histoires de son père plutôt à Matthew. Un an plus tard, ils se marièrent. Et ils firent leur voyage de noces en Toscane. Natalia lui fit visiter les petits villages, elle lui montra les endroits où elle allait lorsqu'elle était petite ainsi que la maison de son enfance où vivait toujours son père. IL n'avait d'ailleurs jamais refaite sa chambre, ne faisant que la nettoyer sans rien y déplacer. Cela représentait quelque chose de très intime pour elle, et le fait qu'elle l'y emmène lui ouvrit les yeux. IL était l'homme de sa vie, elle se voyait tout faire avec lui jusqu'à la fin de ses jours. Mais si seulement elle avait su ...

V. Destructions massives.

Natalia ne comprit pas grand chose à toutes cette histoire d'éclipse, et de pouvoirs lorsque cela entra en jeu. Au palais de justice, les choses s'envenimaient. Pour appliquer la justice il faut connaître les droits, mais qu'en était-il avec ces nouveaux "spéciaux" ? Il fallut un certain temps pour que les choses se remettent à fonctionner correctement, mais avec certaines nouveautés. Les Etats-Unis étant bouleversés, de nouvelles vagues de colère commencèrent à monter. Tout tourne autours des droits, des minorités et de la justice. Natalia est en plein dedans, de nombreuses tensions sont nées au sein de différentes divisions d'avocats. Son mentor est d'avis que ces "spéciaux" doivent avoir les mêmes droits que n'importe quelle autre personne. L'authentification juridique est un sujet qui entraîne de nombreux débats. La société est en pleine ébullition.
Dans ce contexte, Natalia n'a pas vu venir l'affaire personnelle qui allait la toucher. Elle remarqua que Matthew semblait dissiper, mais elle pensa juste que c'était à cause de ce nouveau contexte qui touchait également à son travail. Elle n'avait pas idée de ce qu'il se passait réellement. Peut être que si elle avait su plus tôt, elle aurait pu empêcher toutes ces choses d'arriver. Mais il était trop tard. Quand ce soir là, le téléphone sonna, elle tomba de haut. Elle déccrocha, et une voix panniquée, qu'elle reconnu comme celle de sa belle-mère, résonna.

"Natalia ! Natalia ! IL faut que tu partes ! Matthew a tué son frère ! Il a tué son frère ! Il est un monstre ! Un spécial ! Un monstre !"

Natalia raccrocha rapidement. C'était certainement une blague. Si Matthew s'était découvert un pouvoir il lui en aurait certainement parlé. Ils se disaient tout, absolument tout, il ne lui aurait pas caché quelque chose d'aussi important. Mais, la voix au téléphone ne paraissait pas simulée ... Elle resta assise, à la table de la salle à manger, en regardant la porte. Elle l'attendait, légèrement perturbée. Mais lorsque son mari rentra, couvert de sang, elle resta pétrifiée. C'était vrai ? Il avait ... tué son frère ?! Elle secoua légèrement la tête, alors que les larmes glissaient de ses yeux. Elle ne réussit qu'à dire que quelques mots :

"Pourquoi tu ... ?"

Elle ne réussit pas à terminer sa phrase, elle ne comprenait pas ce qui se passait. Tout semblait s'écrouler autour d'elle, sans qu'elle ne puisse rien contrôler. Elle se leva de sa chaise et se dépêcha de partir dans sa chambre. Elle ne sortit pas avant plusieurs heures. Tout se bousculait dans sa tête. Mais, par un processus complètement contraire à la justice qu'elle représentait, elle décida d'ignorer son acte. Elle l'aimait trop, trop pour le dénoncer, trop pour le laisser ... Elle ne lui faisait peut être plus confiance, mais elle était beaucoup trop amoureuse de lui pour rompre. Il lui expliqua ce qui s'était passé, dès qu'elle sortit de la chambre. Elle l'écouta et le cru, enfin, elle se força à le croire.
Malheureusement pour elle, l'effort qu'elle accompli pour vivre en ignorant son meurtre ne suffit pas à sauver Matthew. Il était en train de changer, de perdre son âme. Il l'agressait, la traitait mal, cessait d'être attentionné, d'être l'homme qu'elle aimait. Elle le voyait s'enfoncer de jour en jour, sans pouvoir faire quoi que ce soit. IL la détruisait en même temps qu'il se détruisait. Elle se sentait mal à chaque fois qu'il entrait dans la même pièce qu'elle et qu'il l'ignorait, pour le peu de fois qu'ils se voyaient. IL l'évitait, jusqu'à ce qu'il prenne une ultime décision. Il quitta leur logement, sans plus d'explications, la laissant dans le plus grand désarroi. Elle était démolie, toute la vie qu'elle s'était construire partait en fumée. Mais, il y avait un évènement qui allait les lier à jamais ...

VI. Envie & désarroi.

Suite au départ de Matthew, Natalia s'est noyée dans le travail. Elle partait à 7H le matin et rentrait à 22h le soir. Son mentor ne cessait de lui demander d'alléger le travail, que c'était une mauvaise passe et que la solution n'était pas de se jeter dedans. Au bout de deux semaines, elle était à bout de force. Elle fit un malaise lors d'un procès et elle n'eut d'autre choix que d'aller chez le médecin, sous ordre de son patron. Elle s'attendait à ce qu'on lui dise qu'elle travaillait trop, qu'elle devait se reposer. Mais, après avoir dit tous les petits symptômes dont elle était victime à cette période, le médecin resta silencieux. IL nota quelques petites choses sur sa fiche puis il lui annonça qu'elle était probablement enceinte. Natalia ne le cru pas un instant, elle ne cessa de lui répéter qu'il faisait une erreur alors il lui donna un test, pour vérifier sa théorie. Le résultat fût positif, elle était enceinte de deux mois et demie. Elle rentra chez elle et s'effondra. Pourquoi ça arrivait maintenant ? Elle n'avait qu'une seule impression, c'était que la vie la détestait.
Elle avait deux semaines de repos, sous demande du médecin. La première semaine, elle ne fit que penser et réfléchir. La conclusion qu'elle tira de sa réflexion fût que cet enfant, était peut être au contraire la solution de toute cette histoire. Peut être que Matthew allait changer et redevenir l'homme qu'elle avait épousé. Elle accepta alors sa grossesse, et sa décision se fit sans attendre. Elle allait garder cet enfant. Elle demanda à son mari, dont elle n'était pas séparée, de passer la voir. Une fois qu'il arriva, elle lui posa quelques questions banales : "comment tu vas" et autres. Puis elle le regarda, alors qu'elle était derrière le bar de la cuisine, et elle lui dit, laissant entendre sa joie et ses espoirs dans sa voix :

" Je suis enceinte."

Elle attendait sa réaction avec tellement d'impatience qu'elle ne pouvait s'empêcher de sourire. Mais tous ses espoirs tombèrent en miette lorsqu'il répondit un simple "ok", sans rien ajouter d'autres. Elle fût tellement déçue et en colère contre sa propre naïveté qu'elle attrapa son sac ainsi que ses clés et qu'elle s'en alla en voiture, pour aller pleurer et se haïr ailleurs.
Mais elle allait tellement mal, elle manquait tellement d'affection et elle se détestait tellement qu'elle devenait vraiment vulnérable. Une nuit, peut être deux mois après leur rupture, il passa. Comme toujours, il faisait noir. IL ne se présentait quasiment pas pendant la journée. Elle était en train de lire un bouquin sur son canapé, encore en robe. Elle se couchait assez tard, comme si elle attendait ses visites. Il entra, sans frapper comme d'habitude. Elle posa son livre, et commença à discuter avec lui. Elle lui racontait ses procès, ses clients. Elle ne lui pas du tout de sa grossesse. Elle avait pris un peu de ventre, mais elle se doutait qu'il n'en avait rien à faire. Et puis, de fil en aiguille, ils se rapprochèrent. Puis elle craqua, il lui manquait tellement qu'elle l'embrassa. Ils couchèrent ensembles. Au matin, Natalia se retrouva seule dans le lit. Il était parti. Une fois de plus, elle fût très mal et tous ses espoirs s'écroulèrent à nouveau. Elle était complètement perdue ...

VII. Et si ça fonctionnait autrement.

IL continua de passer la voir, ils ne parlaient jamais de ce qui s'était passé cette nuit-là. Elle aimait le voir, mais en même temps il l'énervait. Il passait la nuit, faisait comme chez lui, et n'était pas toujours très agréable. Mais elle lui racontait ses journées, il ne répondait pas toujours mais peu importe. Elle était seule, et vraiment en manque d'affection. Malgré sa grossesse qui était censée la faire manger plus, elle ne mangeait pas assez. Son ventre s'arrondissait, elle voudrait qu'il pose des questions sur sa grossesse mais il ne fit rien. Au moins, il était là, il ne l'oubliait pas. Un soir, alors qu'il était chez elle, de fortes lumières passèrent par la fenêtre. Elle se leva pour vérifier ce que c'était et reconnu le désormais célèbre sigle GTC. Elle se retourna brutalement vers Matthew et le fit se lever, le poussant vers la chambre. Elle savait qu'il était recherché, entre deux phrases il lui avait dit. Elle trouvait ça vraiment perturbant de protéger un individu hors la loi, alors qu'elle était elle-même avocate. Mais elle avait beaucoup trop d'attachement envers lui pour le dénoncer. Elle lui dit à voix basse mais d'une voix rapide et paniquée.

"Ils sont là, passe par la fenêtre, dépêches-toi !"

Elle le laissa dans la chambre et revint rapidement vers le salon alors que la brigade entrait dans sa maison sans même frapper. Elle commença à demander s'ils avaient un mandat et contesta leur action. Elle suivit le brigadier en tête qui s'engouffrait dans le couloir pour vérifier qu'il n'y avait personne dans les autres pièces. Elle se trouvait dans l'encadrement de la porte de la salle de bain alors qu'un soldat qui se trouvait dedans se retourna brutalement, frappant le ventre arrondi de Natalia avec son arme et la poussant contre le mur. Elle fut légèrement sonnée, posant par réflexe ses mains sur son ventre. Elle n'avait pas encore accouchée mais l'instinct maternel s'était déjà développé en elle. Elle releva les yeux vers l'homme qui l'avait frapper et commença à vraiment s'énerver :

"SORTEZ DE CHEZ MOI ! VOUS N'AVEZ PAS LE DROIT D'ÊTRE LA ! SORTEZ ! SORTEZ !"

Les soldats, se rendant soudainement compte qu'ils avaient énervés une femme enceinte et qu'ils avaient porter atteinte à sa condition sortirent rapidement pour cesser le scandale. Elle raconte ce qui s'était passé à Matthew lorsqu'elle le revit, qu'elle avait été chez le médecin et qu'il avait dit que c'était dangereux mais que par chance, ça n'avait pas entraîné de complication. IL avait plutôt mal réagi, très énervé contre le soldat qui l'avait blessé. Elle regretta d'avoir entraîné cette réaction et donc changea rapidement de sujet.
Elle débuta son congé maternité au bout de la moitié de son septième mois. Elle s'ennuyait à mourir chez elle. Elle commença à manger comme les femmes enceintes normales et s'enfila bouquin sur bouquin pendant tout le temps qu'elle passa chez elle.Un après-midi, alors qu'elle entamait une nouvelle lecture, elle perdit les eaux. ET la voilà partie à l'hôpital en ambulance pour donner vie au petit bout qu'elle portait. Elle ne connaissait pas le sexe. Une fois l'accouchement terminé, on lui annonça que c'était un garçon. Elle l'appela Jude, elle se rappelait d'une conversation qu'elle avait eut avec Matthew, il aimait ce prénom. Elle était émue, un peu perdue car elle ne savait pas trop comment s'en occuper mais ... contente.
Durant son congé parental, il passa la voir. Mais aucune réaction face à son fils, ni même quand elle lui annonça qu'elle l'avait appelé Jude. Elle repris son travail, tout en s'occupant de son enfant dès qu'elle passe le chercher chez la nourrice. Il a désormais un peu plus de deux ans, et la situation est toujours aussi compliquée. Matthew passe toujours la voir, pendant la nuit, sans prévenir, et en faisant comme si il vivait encore dans cette maison. Il ignore Jude et reste très possessif vis-à-vis de Natalia. Elle est encore fragile, mais commence peu à peu à avoir envie de tourner la page. Mais elle reste piégée, entre Matthew qui reste enchaîné à elle et dont elle aime encore les cendres et entre cette vie qu'elle pourrait avoir, si elle arrivait à se relever.

« Our lives teach us who we are. »

20 lignes minimum

Natalia est une personne qu'on qualifierait de sérieuse. D'ailleurs, quand on la regarde c'est l'impression qu'elle donne, mais pas dans le genre stricte ou coincée. Certes, elle est un peu timide. Aller vers des inconnus n'est pas toujours évident mais elle arrive à se prononcer en public dans le cadre de ses procès et a, ou plutôt avait avant sa rupture, une vie sociale. Elle n'est pas solitaire, disons qu'elle ne veut pas fréquenter n'importe qui et que, par conséquent, elle apprend d'abord à connaître une personne avant de la considérer comme une amie. Ca aussi, c'est un petit truc à elle, réfléchir. Elle réfléchit toujours avant de prendre une décision, et même avant de parler quand elle est calme. Elle n'est pas particulièrement impulsive, bien qu'il lui arrive de faire des petites erreurs, comme tout le monde.
Elle est de nature plutôt calme et posée. D'ailleurs, elle n'élève que rarement la voix et a tendance a vouloir régler les problèmes en discutant. Les gens qui la connaisse la voit toujours comme quelqu'un qui ne cherche pas a vivre le moment présent. Elle préfère largement envisager les choses dans le futur pour être sûr que ses actions actuelles ne vont pas avoir de mauvaise conséquence. Non pas qu'elle ne planifie tout, mais elle ne veut pas non être prise au dépourvue pour quelque chose parce qu'elle ne l'a pas réglée à l'avance. Disons qu'elle assure sa sécurité.
Elle est très studieuse. Depuis toute petite, elle travaille dure à l'école, a un certain goût pour la lecture et aime enrichir sa culture. Elle s'est orientée vers le droit et a obtenu son Ph.D ce qui prouve qu'elle aime étudier. Elle est rigoureuse et assidue dans ce qu'elle entreprend et affectionne son travail ainsi que son patron, qui n'est autre que son mentor. Elle est curieuse, tout simplement, alors observer et écouter ne la dérange absolument pas. Elle essaie toujours de penser à tous les arguments que pourrait donner le parti opposé pour pouvoir les contrer plus facilement.
En fait, si elle ne se laisse pas trop de marche de manœuvre qui consisterait à vivre l'imprévu comme une bonne chose, c'est parce qu'elle est peureuse. Elle n'aime pas quand quelque chose lui tombe dessus et qu'elle ne sache pas comment le régler. C'est cette incertitude qui la frustre et l'inquiète. Un problème qui lui tombe dessus, sans qu'elle n'ait de solutions, elle le vit mal. C'est pour cela qu'elle privilégie la sécurité, et qu'elle apprécie de se sentir protéger.
Elle n'a eut que deux relations sérieuses dans sa vie, sans trop s'attarder sur les amourettes de jeunesse. La première n'a pas fonctionné mais ce n'était pas de sa faute. La seconde était parfaite. Elle était toujours très douce, et attentionnée, mais avec l'apparition de son pouvoir Matthew avait déraillé. Il est parti. Cela fait un peu moins d'un an et actuellement on peut dire qu'elle est très fragilisée. Elle a vu son petit monde s'écrouler, et manque cruellement d'affection. Elle a vécu un gros point mort et commence petit à petit à se relever. IL lui faudra juste un peu de temps pour retrouver la joie qu'elle a habituellement.

n i v e a u d e R P ↔ Hmm ... 6/10 j'dirais.

p r é s e n c e ↔ Très peu en semaine, un peu plus le week end et beaucoup plus pendant les vacances x).

d e s i d é e s ? ↔ Bah non j'le trouve très bien XD.

c o d e d u r è g l e m e n t ↔ OK par SON mari